Monsieur J, 46 ans entrée dans le service pour un mal perforant plantaire, pied droit, bien avancé suite à son DT1. (non ressenti car neuropathie). Divorcé, père de 2 enfants 23 et 26 ans, patron.
A son entrée, le médecin du service demande une consultation (avis) auprès du chirurgien.
Suite à cette consultation, le patient doit passer un examen au bloc opératoire : exploration des artères et veines. Cet examen, sous AG, aura lieu le lendemain, patient à jeun à partir de 23heures.
Le lendemain, 13 heure, les brancardiers m'annonce le retour de bloc de Monsieur J. Je me dirige alors dans sa chambre, pour me charger de son retour. Monsieur J est allongée dans son lit. A mon arrivée dans la chambre, je suis surprise de voir un gros pansement compressif au niveau de son pied. J'interpelle l'infirmière, pour lui faire part de ce que je venais de voir, elle me dis de m'adresser à l'interne qui à récupérer le contre rendu du bloc. L'interne n'avait pas encore regardé le contre rendu, on regarde alors ensemble. Il est indiqué par le chirurgien une amputation des 3, 4 et 5éme orteils. Ma première question à été : Le patient est-il au courant ? L'interne me répond qu'elle ne sait pas, et de me renseigner moi même auprès du patient.
Je retourne auprès du patient, et le questionne sur son examen au bloc opératoire. Et à ma surprise, il n'est pas au courant de son amputation. Il dis être descendu seulement pour exploration. Ce sera, le soir seulement à 21heure que le chirurgien annoncera le diagnostic au patient. A l'annonce, pas trop de réaction du patient. C'est lors de l'ouverture du pansement 48 heures après, que le moral du patient s'est dégradé "J'ai l'impression de mettre fais manger le pied par un requin". Le patient n'avait plus confiance en l'équipe médical et para médical.

I. Questionnements:
Consentement éclairé du patient

Réglementations : droit du patient, rôle propre IDE, rôle du médecin/interne
Notion de vérité

Positionnement et posture professionnelle