e premier problème posé par l’auteur, est pourquoi de tous les arts, l’architecture est celui qui suscite le moins d’intérêt chez le grand publique ?Sa première conclusion est qu’il faut faire « voir l’architecture » car celle-ci n’est pas simple pour celui qui n’y est pas initié. A défaut de pouvoir donner une conscience architecturale à lamasse, il conviendrait de revenir à l’essence même de l’architecture, cette essence presque innée chez l’homme et qui peut-être comprise ou du moins ressentie par tous.

I- L’espace, élément fondamentalde l’architecture.

Pour Bruno Zévi, l’architecture existe dans un espace tridimensionnel qui inclut l’homme. Ainsi, l’architecture est comme « une grande sculpture évidée, à l’intérieur delaquelle l’homme pénètre, marche, vit ». Elle apparait donc comme l’ensemble des mesures du vide, de l’espace interne dans lequel les hommes marchent et vivent. C’est alors que plusieurs problématiquesjaillissent de cette conclusion : qu’est-ce que l’architecture ? Ou la non architecture ? La distinction entre ces deux dernières doit elle se baser sur un jugement d’ordre purement esthétique ? En quoiconsiste ce fameux espace interne ?
On a longtemps pensé que l’espace interne se définissait par trois dimensions : hauteur, profondeur et largeur. Mais en réalité, et on le découvrit plus tard,celui-ci se définie par 4 dimensions, la quatrième dimension étant les déplacements successifs de l’angle visuel c’est à dire le temps. La quatrième dimension est décisive en architecture, c’est grâce àelle que l’on peut distinguer l’architecture construite de l’architecture dessinée. L’œuvre architecturale pour être comprise et vécue exige la présence de l’homme et le temps exige la quatrièmedimension.

II- Représentation de l’espace.

L’architecture est un art qui reste isolé quant aux progrès liés à sa représentation. Le problème de la représentation de l’espace, loin d’être