Appro. et achats
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S’il est des domaines parmi lesquels la logistique a trouvé ses lettres de noblesses, celui concernant la gestion des approvisionnements et des stocks est probablement le plus ancien et le plus actuel d’entre tous. Le plus ancien, puisque le modèle de Wilson (modèle fondamental en gestion des approvisionnements et des stocks) date du début du siècle dernier. Le plus actuel car les stocks font parler toujours autant d’eux et sont devenus extrêmement délicats à appréhender tellement leur localisation ainsi que les rapports clients/fournisseurs sont devenus complexes. La définition du stock est « la non coïncidence dans le temps et dans l’espace de la production et ou des achats avec la consommation ». La prise de décision en matière de stockage consiste à faire un arbitrage entre les services qu’ils rendent et les contraintes qu’ils occasionnent. Les stocks ont une utilité évidente et permettent entre autre : d’éviter les longs délais d’attente aux clients internes et externes, d’éviter la rupture de stock de réguler le différentiel entre la charge et les capacités de production d’éviter les arrêts de fabrication, de produire en grande série, d’étaler dans le temps la commercialisation de produits saisonniers, de lutter contre les incertitudes et aléas.
Mais cette utilité à un prix. Les stocks engendrent : de nombreux coûts administratifs, financiers, d’hébergement … un mauvais retour sur investissement puisque l’augmentation des sommes engagées dans les stocks ralentit la rotation des capitaux engagés dans l’entreprise et donc de leur rentabilité, des problèmes d’obsolescence, de détérioration …
D’autres arguments peuvent interférer dans la manière dont une entreprise doit gérer ses approvisionnements : En cas de fortes fluctuations des cours, stocker peut être un moyen de contrôler les coûts des matières premières dans le coût de revient des produits - Dans certains cas, les stocks, peuvent même