Approche de la santé
1) La santé.
A) La définition de l’OMS.
« La santé est un état de complet bien être physique, mental et social » et ne consiste pas en une absence de maladie ou d’infirmité. (1946)
La santé de la population devient une responsabilité collective avec la charte d’Ottawa en 1986 « La santé est l’équilibre et l’harmonie de toutes les possibilités de la personne humaine (biologique, psychologique et sociales). Ce qui exige d’une part la satisfaction des besoins fondamentaux de l’homme qui sont qualitativement les mêmes pour tous les êtres humains d’autre part une adaptation sans cesse remise en question de l’homme à un environnement en perpétuelle mutation »
La santé est donc perçue comme une ressource de la vie quotidienne et non comme le but de la vie.
C’est un concept positif, mettant l’accent sur les ressources sociales et personnelles et sur les capacités physiques.
Santé et maladie : difficile de définir.
La santé s’approche, s’appréhende à partir de son manque, de sa perte.
« La santé c’est le silence des organes ».
B) La santé pour tous.
C’est le concept d’équité en santé. (Conférence d’Alma Ata en 1978)
C) Les conditions indispensables à la santé.
Cf. la pyramide des besoins.
Se loger, accéder à l’éducation, se nourrir, avoir un revenu, bénéficier d’un écosystème stable, compter sur un apport durable de ressources, avoir droit à la justice sociale et à un traitement équitable.
2) La sante publique.
« La santé publique a pour but de protéger et d’améliorer le bien être des individus par le moyen d’une action concertée visant à assainir le milieu, lutter contre les fléaux sociaux enseigner les règles d’hygiènes sanitaires en vue de la prévention, du dépistage, du traitement et de la réadaptation, mettre en œuvre les mesures propres à assurer à chaque membre de la collectivité un niveau de vie compatible avec la conservation et la promotion de la santé »
Série d’action de la santé publique visant