Chapitre1 - Approche historique des mémoires de la seconde guerre mondiale

I) Construction d'une mémoire unificatrice

a) Une société divisée par le processus d'épuration
Deux formes d'épuration apparaissent, cette «épuration » a pour un but d'écarter les collaborateurs de la vie politique économique et sociale.
La première nommée «l'épuration sauvage» débute alors que la guerre n'est même pas encore terminée, en effet cette épuration est controlée par la population elle même qui utilise comme vengeance des humiliations publiques tel que des femmes tondues pour collaboration horizontale ou bien des lynchages(def: exécuter quelqu'un sans l'avoir préalablement jugé). Pour éviter un veritable bain de sang, (8milles-9milles morts) le gouvernement cherche a prendre le contrôle de celle-ci afin de l'inscrire dans un cadre judiciaire. Le fait d'avoir une fonction politique permettrait également la création d'un nouveau contrat social. C'est donc aux tribunaux que le phénomène va se poursuivre.

L'épuration Judiciaire : | 320milles cas sont traités dont : | -7milles condamnations à mort (1500execuations et 800executions militaire) | -70 milles condmnation à des peines d'indignité nationale (Privation des droits civiques et politiques) | -73500 non lieux |

Les deux cas les plus emblématiques sont ceux des responsables de Vichy,
Pétain est condamné à mort mais gracié par de Gaulle et emprisonné a l'ile d'Yeu où il meurt en 1951.
Laval et Darnand sont condamnés à mort et éxécutés.

Cependant l'épuration reste innachevée car les personnes de l'administration et des milieux économiques sont relativement épargnés leurs compétences étant nécessaires à la reconstruction. En 1951 et 1952 sont votés deux lois d'amnestie.(Actes legislatif qui arrête les poursuites et supprime les condmnations)

Ainsi la question des reponsabilités tend a être évacuée afin de ressouder une communauté nationale. De cete action est né le 'mythe