APTE expo
Avec la décentralisation, les collectivités locales et territoriales ont de plus en plus de champs politiques à traiter par l'augmentation de leur pouvoir décisionnel. Du fait d'enjeux financiers de plus en plus forts, les collectivités ont une nécessité de savoir si les mesures mises en œuvre, d'une façon administrative, juridique ou financière, provoquent les résultats attendus. Pour cela, les collectivités vont mettre en place un système d'évaluation de ces actions publiques. Bernard PERRET (in “L'évaluation des politiques publiques”, 2001) définie l'évaluation comme « élaborer un référentiel, formuler des questions de recherche adossées à ce référentiel et aux pertinences du point de vue de l'action et de la décision. Et, enfin, y répondre au mieux en puisant de manière pragmatique dans la boîte à outils des sciences sociales et du management”. L'évaluation répond donc à une méthodologie particulière et des caractéristiques précises qui permettront un résultat optimal. Elle serait un élément indispensable à la réussite des actions publiques mises en service afin de déterminer leur efficacité. Fortement utilisée depuis une vingtaine d'années, la France et également l'Union Européenne cherchent à développer cette nouvelle « culture de l'évaluation », c'est à dire de créer une place dominante de l'évaluation au sein des politiques publiques. Très liée à la notion de contrôle qui est celle de vérifier la régularité et la conformité, l'évaluation se distingue pour autant du fait qu'elle est un modèle de présentation des différentes configurations d'une action publique. Sa place au sein des collectivités ne faisant qu'augmenter, elle peut être controversée par les élus qui ressentent la peur d'une remise en cause de leurs décisions mais également par l'efficience de son efficacité.
L'évaluation n'est-elle pas sur-éstimée dans la gestion des actions publiques ?
Par la complexité de l'évaluation, il est impératif de lister ces caractéristiques générales