Aragon - extrait blanche ou l'oubli
Les formes quelque peu figuratives apportent un mouvement décentré : il n'y a rien de flagrant concernant un probable sujet mis en valeur et seules les formes nous indiquent le lieu, la manière et l'espace.
L'huile est traitée de façon à ce que son rendu final soit d'un flou qui déconcerte le spectateur. Ainsi l'espace devient comprimé et totalement contenu à l'intérieur et cet enfermement bruyant par la matière nous invite à voir le fond du tableau, l'ouverture de la porte vitrée, l'extérieur.
Les couleurs sont opaques et malgré les blancs proéminents du radiateur, de la table et du mur de la cheminée, le sol, l'extérieur et le fond de la cheminée apportent un ensemble foncé explicitement assombri.
Ce tableau comporte de nombreux murs ainsi que tout l'immobilier adapté à un intérieur. Cela forme une toile principalement composée de lignes verticales à l'arrière plan et diagonales au premier plan.
Le personnage du bas droit n'est pas mis en valeur et se fond dans les tons de marron du sol. Pourrait-on considérer que cette femme accroupie au sol soit totalement à l'aise et, représentée dans son quotidien, arrive à s'intégrer aisément dans celui-ci ?
La matière par laquelle Bonnard traita son tableau, le sens qu'il lui donne par l'huile, nous suppose un mouvement et une gaieté dans ce quotidien. Le personnage est occupé et ne sort pas malgré les différentes ouvertures de l'arrière plan comme la porte au centre et la porte vitrée à droite?
Ici la chaleur est présente matériellement par le