Architecture gsm
EFORT http://www.efort.com
Dans le premier tutoriel relatif aux réseaux et service de télécommunication (http://www.efort.com/r_tutoriels/ARCHITECTURES_EFORT.pdf), a été présentée l ’infrastructure de télécommunication ou « réseau » d ’un opérateur. Il consiste en un ensemble de réseaux (réseau de transmission, réseau de commutation, réseau d’accès, réseau de signalisation, réseau intelligent, réseau de gestion, etc.), chacun réalisant une fonction spécifique pour globalement offrir un service au client. Dans ce nouveau tutoriel, sont décrites les entités de chacun des réseaux.
1 Réseau de transmission
Les systèmes de transmission comprennent essentiellement les lignes de transmission proprement dites, c'est-à-dire les supports de transmission et les équipements de groupement des signaux à transmettre. Ce groupement est appelé multiplexage. Le réseau de transmission implante les technologies PDH, SDH, D-WDM et Ethernet. La hiérarchie numérique plésiochrone PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy) est née au début des années 70 avec la numérisation du téléphone. Elle définit, entre les points du réseau de l’opérateur, des jonctions MIC à 2 Mbit/s accueillant trente-deux circuits à 64 kbit/s par multiplexage temporel. C’est à partir de ce multiplexage successif des circuits sur plusieurs niveaux que la hiérarchie des débits a été créée en Europe : 2 (E1), 8 (E2), 34 (E3), 140 (E4) et 565 Mbit/s (E5). L'utilisation du PDH se limite le plus souvent à 140 Mbit/s après quoi on lui préfère la SDH (Synchronous Digital Hierarchy). Les débits de SDH sont appelés STM-i avec le STM-1 égal à 155 Mbit/s. STM signifie Synchronous Transfert Module. Le STM-4 correspond à un débit de 622 Mbit/s, le STM-16 correspond à un débit de 2,5 Gbit/s et le STM-64 représente un débit de 10 Gbit/s. La SDH est concurrencée par Ethernet. En effet, SDH est une technique