Bien que de nombreux sondages prouvent que les Français seraient favorables à l’évolution de la loi pour légaliser l’euthanasie, certains cas restent sceptiques à l’égard de cette demande. Selon eux, l’euthanasie peut être assimilée à un suicide ou un meurtre dans ce cas-là, l’égaliser l’euthanasie reviendrait à accepté le meurtre, ou le suicide. C’est aussi donner le pouvoir de vie ou de mort aux médecins.
De plus, les demandes d'euthanasie peuvent venir d'un état psychologique grave, le patient pourrait alors ne plus être conscient de ses actes. Selon l'étude du professeur et psychiatre Chochinov, 60% des patients demandant l'euthanasie sont gravement déprimés. Selon cette même étude, seul un petit nombre de patients font leur demande de manière claire. Derrière une demande d'euthanasie se cache souvent un manque de sociabilité et d'amour. Les malades sont parfois mal compris ou peu entendus par leur famille. On peut penser qu’une personne entourée d’amour ne demanderait jamais l’euthanasie, et si elle décide de mettre fin à ces jours, c’est qu’elle ne tient plus à personne, il s’agit donc d’un échec social, relationnel… Aussi, le patient peut connaître des pressions morales subies par ses proches pouvant être alors aussi un facteur inducteur de choix incitant le patient à prendre une décision irréversible. De par le cout important de leurs soins ; les plus pauvres seront induits vers l’euthanasie. A ce moment-là, cette pratique pourrait être un moyen de dissimuler un meurtre ou l’entourage aurait une forte part de responsabilité.
En plus d’être un échec social, l’euthanasie peut aussi être vu comme un échec de la médecine, un patient alors insoignable par la médecine d’aujourd’hui.
Si la plupart des pays tolèrent l'euthanasie passive, l'active elle, reste interdite dans la plupart des pays. Il est alors important de différencier les arguments contre l’euthanasie passive de ceux contre l’euthanasie active. Certains médecins refusent catégoriquement de faire