Arguments sur l'adhesion de la turquie dans l'ue
« La Turquie n’est pas européenne, sa capitale n’est pas en Europe, elle a 95% de sa population hors d’Europe. » Voici l’un des principaux arguments de VGE. Le problème est que la définition des frontières européennes est absolument artificielle et a varié dans le temps ; l’argument géographique (argument que les français privilégieraient à 40%) n’est qu’un prétexte.
A terme, quels sont les pays qui auront le droit à l’entrée dans l’Union ? Quelles sont les frontières extrêmes acceptables de l’Europe ?
Dominique Strauss-Kahn affirme que sa conception de l’Europe est un grand groupe de pays regroupant non seulement les pays du continent mais aussi l’ensemble des pays méditerranéens (quand ceux-ci seront démocratiques, bien sur) comme le Maroc et Israël.
Argument historique et culturel
La Turquie ne serait pas historiquement européenne, affirment certains. Ceci est totalement faux. En effet, la Turquie, depuis la chute de l’empire romain d’orient, s’est toujours imposée en Europe : à la mort de Soliman II, en 1566, les frontières de l’Empire ottoman s’étendaient jusqu’au nord de Budapest, englobant la Hongrie, la Moldavie, la Serbie, la Bulgarie et la Grèce.
D’autres ne contestent pas l’histoire commune entre nos peuples mais font remarquer que la Turquie a toujours été l’ennemie de l’Europe (en faisant référence à l’empire ottoman). Doit- on rappeler que les ennemis historiques de la France sont les anglais et plus récemment les allemands ? De plus le but de l’Europe est de regrouper des pays pour leur trouver des points communs et empêcher une guerre entre eux (origine de l’Europe avec l’axe franco-allemand).
Enfin certains disent que l’on ne pourra trouver de points de convergence entre nos pays car la Turquie n’a pas de culture commune avec les pays de l’Union (les bases culturelles se résumant pour certains à l’héritage des Lumières et du Christianisme). Remarquons que la Turquie à plus de points culturels communs avec la Grèce que