Aristote, Métaphysique A, 2, 982 b10
Ainsi dans la première partie, Aristote explique l’évolution du questionnement, commençant par des problèmes proches de l’homme, et s’éloignant peu à peu vers des recherches concernant l’univers tout entier. On pourrait pourrais alors faire un parallèle avec la recherche scientifique, commençant avec les sciences physiques telles que une Terre plate selon les premiers scientifiques grecs pour aller peu à peu jusqu’à la théorie du Big bang. Cela permet alors à Aristote de démontrer qu’il y a une progression entre la Vie de l’Homme et « l’univers ». Il le répète, la recherche de connaissance, ce n’est que reconnaître sa propre ignorance, soit admettre la recherche de l’inconnu. Cette conscience de l’ignorance s’appelle « étonnement » l4. La référence aux mythes permet de mettre en scène la condition humaine à l’extérieur de la réalité et ainsi tester la recherche de l’ignorance philosophique.
Mais la seconde partie de cet extrait va apporter une précision importante : cette conscience de l’ignorance n’est réel que si l’ignorance est elle aussi complète. En effet, l’ignorance ne peut pas implicitement donnée une réponse déjà connue et on ne peut pas aboutir à une connaissance prédéfinie. C’est pour cela qu’Aristote fait la différence entre la connaissance ayant une «fin utilitaire» et la recherche de la connaissance en elle-même. On peut comprendre cela en prenant exemple sur le mode de vie chacun dans notre pays : d’un côté nous allons à l’école, au lycée puis à l’université afin