art contemporain au xxième sc
Panorama de l'art du XXième.
L'art académique
La position d’artiste change à la Révolution Française quand on supprime les corporations et les académies. L'artiste acquière un statut libéral, du ressort intellectuel et plus manuel (artisan), ouvert à tous (aristocrate ou/et prolétaire). A l’époque la peinture se popularise grâce aux Salons.
L'art académique, né à la Révolution, se définit par le rejet de l’art aristocratique du XVIII siècle (Watteau, Boucher,...) et le Romantisme (Friedrich,...).
Caractéristiques et propriétés du système académique:
L’artiste est sans caractère ni personnalié, attaché a son maitre, il ne peut manifester sa virtuosité que sur le terrain de la technique et de la culture historique.
Dans l'œuvre, c’est le moment intellectuel qui compte : l’académisme défend une esthétique du contenu.
L’art académique se soucie de la lisibilité, instaure une langue officielle, un code qui s’impose tant à la conception qu’à la réception.
L’art académique prône une « esthétique du fini ».
NB: lorsque cette dimension s’absente comme dans l’ «Olympia» ou le «Déjeuner su l’herbe de Manet, ces œuvres paraissent «malpropres» physiquement et/ou moralement, «faciles» et donc peu «honnêtes». La critique relève chez Manet des «fautes». On lui reproche son manque de «fini».
L'art académique reposait sur tout un réseau de croyances qui se renforçaient mutuellement. Croyances des peintres dans la légitimité du Jury ; de l'État dans l’efficacité du Jury, du public dans la valeur du label académique.
La création en 1863 du « salon des refusés » favorise le développement d'un milieu artistique libre, non-académique, moderne.
La rupture avec la tradition
La sculpture est, au XIXème siècle, essentiellement commémorative, productive de monuments publics et/ou privés.
Quand Rodin produit les « Bourgeois de Calais » (1884) et Camille Claudel « les Causeuses » (1885),