Art contemporain
À partir de 1972, certains parlent (à tort ?) d'« art actuel » ou d'« art vivant » marquant une scission avec le pluralisme des mouvements.
La notion de « contemporain » signifie également simultanéité entre deux choses. Donc est contemporain ce qui est dans le même temps que le sujet. L’art contemporain serait donc l'art qui se fait aujourd'hui.
Mais, appliquée à l’art, cette notion, sans perdre son caractère historique, revêt aussi un caractère esthétique. Ce caractère devient polémique, puisque les acteurs n’ont pas le recul nécessaire pour effectivement apprécier les œuvres.
La désignation « art contemporain » ne doit donc pas uniquement être prise au sens chronologique, car toutes les productions contemporaines n'appartiennent pas à l'art contemporain, ni ne se revendiquent de l'art contemporain.
De nouveaux critères permettent de définir ce qu'est l'art contemporain. Un des premiers est la transgression vis-à-vis du passé ; ainsi l'art contemporain voudrait affirmer son indépendance non seulement par rapport aux arts dits « classiques », aux « beaux-arts » et à ses catégories (peinture, sculpture, etc.), mais aussi face à l'art moderne.
L'art contemporain possède donc en lui-même de nécessaires partis-pris. Il s’inscrit à la suite de l’art moderne et voudrait mettre, en quelque sorte, fin à celui-ci.
Par commodité, la plupart des ouvrages, lorsqu’ils évoquent l’art contemporain, traitent de la période qui débute en 1945 et va jusqu'à nos jours, avec le déplacement de différents lieux artistiques médiatisés, essentiellement occidentaux jusqu'à ces dernières années, de Paris ou