Exposé sur les Tarahumaras.
I. Espace 1. Place de l'espace dans la philosophie / mode de pensée des Tarahumaras : Pour les Taharumaras : Espace = matérialisation naturelle des signes c-a-d : les choses naturelles sont des signes matérialisés c-a-d : Voir les choses, c'est voir les signes or chaque signe fait appel à l'infini car il fait appel à une abstraction pour évoquer une part de la réalité conclusion : « Voir les choses, c'était voir l'infini » p33 Le rite du Peyotl. Donc, quelle est la place de l'Homme dans la Nature qui matérialise les signes dont il est le seul destinataire ? L'espace géographique est un espace vivant qui mène à l'Homme. « Les Tarahumaras manifestent une idée géométrique active du monde, à laquelle la forme même du monde est liée. Cela veut dire : ici l'espace géométrique est vivant, il a produit ce qu'il y a de mieux, c'est à dire de l'Homme. » p.90 Une race principe Tout conduit à l'homme, donc il retourne vers ses origines pour avoir meilleure conscience des choses (la connaissance du Juste « Ciguri est le Dieu de la Prescience du Juste, de l'équilibre et du contrôle de soi » p.26 Le rite du Peyotl) /!\ « Ciguri » est la danse du Peyotl, et est présenté ici comme le « Dieu » : si la danse est le signe du Dieu et que chaque objet est signe, la danse devient le Dieu. Le Dieu est dans le mouvement. La conscience/connaissance du monde passe par la reproduction de sa géométrie : - Dualité mâle/femelle essentielle des choses : ce qui crée. - Pôles : force de dispersion, de contraire « entrer dans le cercle de la Nature aux pôles aimantés » p.88 = chaque chose contient son contraire. - Tout ça est maintenu par le cercle. Matérialisation du culte : Culte à un principe transcendantal de la Nature, Mâle et Femelle, matérialisé par les racines du Peyotl qui sont hermaphrodites. Rendre culte à ce principe, c'est reproduire des matérialisations de principes, donc des signes. Signes RESSENTIS, pas EXPLICATIFS (cf. la danse dont personne ne connaît