Arthur Rimbaud (Ardennes 1854 – Marseille 1891)
Élevé par une mère autoritaire après la séparation de ses parents, il manifeste très vite un sentiment de révolte et un désir de fuite. Au collège, il se montre un élève brillant mais indépendant, il s’enfuit pour Paris, mais se fait récupérer par la police. A 17 ans, enfin à Paris, il rencontre Verlaine dont il admire les vers, il est provocant, voyage beaucoup en
Europe d’abord puis en Arabie où il devient gérant de comptoir commerciaux et trafiquant d’armes. Atteint d’une tumeur à la jambe, il rentre en France où il meurt.
Son œuvre
La poésie de la révolte, il écrit dès l’adolescence et trouve une inspiration très personnelle exprimant sa colère contre la société bourgeoise, faisant partager son goût pour le vagabondage, la rêverie, les premiers désirs amoureux. Il utilise de nombreuses images.

Avec la poésie des illuminations, Rimbaud abandonne la versification, ses poèmes ont pour but de donner des vertiges, des images hallucinatoires, créant ainsi un univers féérique, un « opéra fabuleux » où le rêve et la réalité se confondent à travers des architectures imaginaires et des moments d’extase et de liberté.
Les ponts, Mise en scène de Londres, mise en scène théâtrale et musicale. On a l'impression qu'il nous raconte une histoire. Le style apparaît fantastique, climat assez proche du conte, féerique. Sujet essentiel de ce "tableau" : les ponts. Comme s'il évoquait de manière picturale la ville. Mais image mobile, animée de manière fugitive (opéra, carnaval). Aube, Rimbaud renouvelle l’évocation du petit matin, souvent célébrée dans l’histoire de la poésie, nombreuses images pour créer l’univers féérique, présence du « je » écriture autobiographique, progression spatiale et temporelle, personnification : monde imaginaire, magique, poétique.
Marine, titre évoquant une scène maritime (un classique dans la poésie et la peinture, voir Verlaine, Mallarmé…)
Poème : dizain composé de 2 phrases en vers libres (pas de rimes