« Au Cabaret-Vert, cinq heures du soir »
1- Rimbaud a écrit ce poème en octobre 1870. Il s’est inspiré de sa deuxième fugue, à Douai. Il est parti à pied puis en train, il a donc fait un voyage très long qui dure huit jours et surtout épuisant. Arrivé à Charleroi, il vole le chocolat d’un garçon mais il a eu encore plus faim, donc il rentre dans une auberge nommée « Cabaret-Vert ». C’est là que Rimbaud rencontre une serveuse provocante. Alors, la serveuse, nommée Nina, lui offre un bon repas et elle ne lui demande pas de payer.

2-Après des jours de marche, Rimbaud arrive à Charleroi dans une auberge. Il est épuisé et ses chaussures sont dans un mauvais état. Alors, Rimbaud se détend en allongeant ses pieds. Ensuite, le rejet du mot « Vert » rappelle que tous les objets de l’auberge sont verts. Puis, Rimbaud regarde le tissu tendu au mur « je contemplai les sujets très naïfs de la tapisserie ». Une serveuse apporte à Rimbaud de la bière et le repas. Rimbaud est séduit par cette serveuse «Et ce fut adorable » mais celle-ci ne semble pas avoir d’amour spécial pour ce jeune, mais seulement elle fait son métier « Rieuse, m‘apporta des tartines de beurre ». Puis, Rimbaud décrit surtout le repas « tartines »; « jambon »; « gousse d’ail »; « chope » ce qui rend le poème très réaliste.

3-Le poème « Au Cabaret-Vert, cinq heures du soir » me donne un sentiment de détente, de repos « Bienheureux » ; « j’allongeai les jambes », car après une longue marche fatigante, le fugueur retrouve du bonheur dans cette auberge. Ce qui m‘a plu c’est que Rimbaud transfigure la réalité car il raconte un événement de sa vie quotidienne en la rendant plus paisible. Cependant, j’ai aimé la description du plat froid et simple, car il m’a rappelé un pique-nique que j’avais fait avec ma classe, où on avait mangé dans le froid, un déjeuner léger, comme dans le poème. Ce poème m’a plu, car Rimbaud donne à son poème une dimension réaliste, que l’on ne peut rarement voir dans d’autres