Article 1
Un total de 3427 migrants a été secouru samedi en mer Méditerranée, après une série de naufrages meurtriers en avril. Les opérations de sauvetage se sont principalement déroulées au large des côtes libyennes.
Sans constituer un record, ce bilan est l'un des plus élevés de ces dernières années pour une seule journée. Lors de leurs deux dernières journées "très chargées", les garde-côtes italiens avaient coordonné les secours de 3791 migrants le 12 avril et de 2850 le 13 avril.
Engagé dans l'opération coordonnée par les garde-côtes italiens, le patrouilleur français "Commandant Birot" était parti en début de semaine dernière, avec du matériel médical et sanitaire, pour renforcer le dispositif de surveillance européen Triton mis en place pour faire face à l'afflux de bateaux de migrants. Il a porté secours à trois embarcations, mettant leurs 219 passagers en sûreté.
Deux d'entre eux sont soupçonnés d'avoir été des passeurs, a expliqué la préfecture maritime française de la Méditerranée. Elle a précisé que les naufragés et les passeurs allaient être "remis aux autorités italiennes".
Article 2) Immigration clandestine : "Le Maroc n'est pas le gendarme de l'Europe"
Le Maroc a pris part ce mardi à Lisbonne à une réunion du G4 (Maroc, Espagne, Portugal et France) sur la crise migratoire en Méditerranée et la lutte contre le terrorisme. Lors de cette réunion, la 3ème depuis la création du G4 au début de 2013, les ministres présents ont examiné diverses questions liées à la gestion des flux migratoires, la lutte contre le trafic de drogue, la lutte contre le terrorisme et la coopération policière. Ils se sont aussi engagés à renforcer leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme, afin notamment de « prévenir les déplacements des combattants » djihadistes.
Concernant le phénomène de l'immigration clandestine marquée notamment par les dernières tragédies en Méditerranée, le ministre marocain de