Article économie du vin
LE MONDE | 23.10.2014 à 11h04 • Mis à jour le 23.10.2014 à 12h09 | Par Laurence Girard
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La France retrouve en 2014 son titre de premier producteur de vin de la planète. Elle l’avait cédé en 2012 à l’Italie, qui rétrograde cette année sur la deuxième marche du podium. L’Espagne complète le classique tir groupé européen en tête du classement mondial. Selon les chiffres publiés jeudi 23 octobre par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), l’Hexagone totaliserait 46,2 millions d’hectolitres dans ses cuves, soit une hausse en volume de 10 % par rapport à 2013. A l’inverse, le niveau de la production en Italie plonge de 15 %, à 44,4 millions d’hectolitres. Quant au vin espagnol qui avait connu une montée spectaculaire en 2013, il revient à 37 millions d’hectolitres.
Une fois encore, la roulette russe de la météo a joué les trouble-fête. Pour le grand bonheur de la France et l’amertume de ses deux grands voisins et rivaux. Les aléas climatiques ont également affecté les vignobles de l’est de l’Europe, en particulier en Bulgarie, Roumanie et Slovaquie. A l’inverse, l’Allemagne s’en tire bien avec un bond de ses grappes vinifiées de 16 %, à 9,7 millions d’hectolitres.
BAISSE DE LA PRODUCTION MONDIALE
A l’extérieur du Vieux Continent, le grand gagnant de l’année est sans conteste les Etats-Unis, qui se placent au quatrième rang mondial des producteurs mondiaux de vin. Comme le souligne l’OIV, ce pays, fait suffisamment rare pour être souligné dans cette activité fluctuante, affiche trois années consécutives de bonnes vendanges. Malgré le tremblement de terre qui a secoué la Californie en août et des conditions climatiques peu favorables dans cet Etat en