Mariage gay : un chemin semé d'embûches 600 000 : c'est le nombre de personnes attendues à la manifestation anti-mariage gay ce dimanche 13 janvier à Paris. Le projet de loi provoque une levée de boucliers à la fois politique et religieuse. Cette bataille rappelle sans doute celle de 1998 lorsqu'il était question du Pacs. Le gouvernement fait face à des divergences poignantes qui ne sont pas prêtes d'appaiser un pays déjà en crise. François Hollande en avait fait un engagement de campagne et il s'y tiendra. Après plusieurs reculs dont la hausse de la TVA ou encore le droit de vote des étrangers, le gouvernement socialiste sait qu'il devra batailler dur pour faire adopter le projet de loi. C'est le premier texte sociétal à faire voter pour le premier quinquennat du président. À quelques jours de la manifestation, François Hollande a tenté de dégager le terrain en rappelant que « les manifestations, cela fait partie de la vie sociale, culturelle même de notre pays. » Les opposants dans la résistance Et de l'autre côté, les opposants au mariage gay s'organisent. L'UMP, le Centre, une partie du Front National, les Catholiques et les Anti se dressent devant le mur du mariage homosexuel. Il étaient déjà près de 18 000 à manifester contre le projet le 18 novembre dernier. Depuis maintenant plusieurs semaines, les opposants battent le rappel un peu partout en France. Ainsi, plusieurs centaines de tracts ont été distribués dans de nombreuses villes, des TGV et des cars spéciaux sont affretés spécialement pour l'occasion. Cependant, des divergences sont apparues dans chaque parti tels des lectrons libres. Ainsi, Marine le Pen a fait savoir lors de ses vœux à la presse, qu'elle n'appelait pas à manifester. Pourtant, des élus FN comme Louis Aliot, ont donné rendez-vous aux sympathisants pour manifester dimanche. Même au sein de l'UMP, il existe quelques divergences de point de vue. C'est le cas du député UMP Gilles Carrez qui a déclaré récemment « Il y a 12 ans j'ai voté