Arts, culture et religion à l'âge industriel
Quels sont les nouvelles perceptions de l’art, de la culture et de la religion ?
I. Les Eglises face à la modernité
A. Le déclin de la fin * Doc. 4 page 53
Dans les campagnes, l’Eglise est très présente, la pratique religieuse est présente au quotidien. Une foi religieuse plus individuelle. On recherche une relation plus mystique, plus intense avec Dieu. De nombreuses apparitions de la vierge. On constate un recul de la pratique religieuse, c’est en particulier la classe ouvrière qui se détache de la foi, on parle de déchristianisation (milieu urbain et classe ouvrière). On continue à aller à l’Eglise pour les grands moments de la vie (baptêmes, mariages, obsèques) en milieu rural. Recul de la vocation religieuse (prêtre, …), en 1900 on estime qu’il manque 4000 prêtres en France. La révolution industrielle chamboule la vision de la population envers la religion.
B. Le progrès des sciences concurrence les Eglises
L’Eglise, catholique en particulier, a bien du mal à s’adapter aux changements provoqués par la révolution industrielle. L’Eglise catholique n’arrive pas à répondre aux problèmes posés par le monde moderne ce qui entraîne des transformations sociales (apparition des classes ouvrières). Face aux revendications des ouvriers, l’Eglise catholique ne peut pas donner de réponses au socialisme. Il faut attendre 1891, pour que le pape Léon XIII évoque la possibilité d’accompagner la classe ouvrière. * Doc. 4 page 55
Riches ou pauvres, nous sommes tous chrétiens avant tout, d’après le pape. Il demande aux Etats de jouer un rôle de redistribution de l’argent patron pour les ouvriers qui sont trop souvent abusés sous forme d’aides sociales. Le Pape tente de donner des réponses et soutient la création de syndicats chrétiens. L’Eglise n’est pas pour la lutte des classes, mais veut une solidarité entre elles. Elle s’avère totalement perdue contre une avancée scientifique. Le pape ne veut pas que les jeunes