Arts et esthtique
Le regard sur le paysage s'est formé dans le monde occidental au contact de l'art pictural et de ses évolutions au début de l'époque moderne, avant on penser en terme de pays .La naissance du paysage est lié ainsi à une médiation par l'art, à un processus d'« artialisation » Notion empruntée à Montaigne par Alain Roger dans son essai Nus et paysages, Essai sur la fonction de l'art, qui peut être double, in situ et c'est l'attention du paysagiste, et in visu, par le regard du peintre selon la dialectique d’Alain Roger. Cette médiation par l'art permet de passer du « degré zéro du paysage », le « pays », au paysage lui-même, « elle est lente, diffuse, complexe, souvent difficile à reconstituer, mais toujours indispensable. Cela soit dit à l’intention de ceux qui s’obstinent à prôner l’idée [...] d’une beauté naturelle. » Ainsi, si un espace n’est ni contemplé, ni apprécié, sa présence matérielle ne suffit pas à en faire un paysage. Par confrontation de deux œuvres, huile sur toile de Claude Gellée dit Le Lorrain 1674, "Marine avec Persée et l'origine du corail" et La villa Noailles Robert Mallet-Stevens à Hyères. Entre architecture et peinture Nous montrerons comment le rôle accordé au paysage interroge la notion d’espace. Qu’est ce qu’un paysage ? Elle comme avec la « veduta » au quattrocento mais habituellement il est le décor d’une historia, une fenêtre transparente qui ouvre sur une portion de Nature ou un théâtre illusionniste où se déploie des figures humaines qui prennent l’emprise sur la toile. La représentation classique se doit d’être éloquente et ne vaut que par la hauteur de ses idées. Nous étudierons comment se fonde le projet de peindre ou de