Ascenseur social
la mobilité sociale totale rassemble des flux de montée et de descente dans l’échelle sociale
mais plus lentement
Dans une société, les positions sociales ne sont pas distribuées au hasard : elles dépendent étroitement de l’origine sociale des personnes et des événements qui jalonnent leur existence, en particulier la fréquentation de l’école, l’insertion professionnelle. Le statut social ne se transmet pas de manière identique dans tous les groupes sociaux
Les enquêtes formation et qualification professionnelle, menées par l’Insee en 1977, 1993 et
2003, permettent de comparer la catégorie socioprofessionnelle des hommes actifs ayant ou ayant eu un emploi, âgés de 40 à 59 ans, avec celle de l
En 2003, 65 % des hommes âgés de 40 à 59 ans exercent un mé- tier dans une catégorie socioprofessionnelle différente de celle de leur père. Cette mobilité dépend en partie de l’évolution de la structure de l’économie et des dynamismes démographiques des différents groupes sociaux.
Au fil des générations, on peut imaginer que les aspirations finissent par s’ajuster à un marché du travail dégradé.
Au final, les changements structurels liés au contexte économique ont joué en faveur d’une augmentation de la mobilité sociale. En revanche, la mobilité nette des évolutions du marché de l’emploi ne s’est pas accrue.
Le déclassement a des consé- quences multiples sur la vie professionnelle des jeuneLa part des métiers du milieu et du haut de l’échelle sociale continue d’augmenter. Le nombre d’emplois de cadres supérieurs est passé de 1,7 million à 4,2 millions entre 1982 et 2008, selon