L’OTALIE

Quand dieu créa les formes, il en créa trois, le rond, le carré et le triangle. De la même façon, il mit au monde trois couleurs primaires, le bleu, le vert et le rouge.
Quand vint l’idée de l’être humain, il y eut Adam, Eve et la pomme. Il créa également le jeu de main, ce qui posa quelques problèmes au couple précédent et la pomme fut croqué. Dans les mains, il pensa mettre une balle ronde de toute taille. De là naquirent toutes les formes de jeux, uniquement traduites dans la langue de Shakespeare, qui jouait beaucoup sans ballon. Puis les continents, découpés en terrains de jeux, s’organisèrent pour accueillir tous ces habitants, l’un de ces pays avait une forme particulière, une longue botte de mousquetaire prête à botter le cul d’un âne. Des fruits s’accrochaient aux branches d’arbres millénaires, enracinés dans la rocaille. Souvent les enfants organisaient des concours de lancer de noyaux. Ces petits fruits avaient un noyau de forme allongée, un peu ventru. Il glissait entre deux doigts pour s’échapper très loin dans les airs. Giancarlo était le plus fort à ce petit jeu, ses doigts étaient longs et musclés. Il savait parfaitement choisir le noyau idéal pour gagner à tous les coups. Evidemment comme tous les enfants, ils jouaient au football, jeu de pied avec une balle, inventé par les anglais. Mais un jour Giancarlo eut envie de jouer avec ses mains, de lancer ce ballon très haut et lui botter le cuir. Alors il décida de créer un nouveau jeu en s’inspirant des noyaux d’olives. Au village, il existait un bottier qui travaillait le cuir et pouvait fabriquer un nouveau