ASSAINISSEMENT AUTONOME
I- PRINCIPES
Contrairement à l’assainissement collectif qui véhicule par le moyen de long collecteurs, la pollution à l’extérieur du tissu urbain vers son lieu de traitement, la station d’épuration, l’assainissement autonome tend à regrouper toute la filière, collecte et traitement sur la parcelle individuelle ou sur des parcelles collectives peu éloignées des habitations.
Dans les zones urbaines la densité des habitations est telle que la collecte et le traitement des flux polluants ne peuvent être assurés que de façon collectives . Dans les communes rurales où le tissu urbain est beaucoup plus lâche, les habitations peu ou pas agglomérées, la mise en place de réseau de collecte très étendus à une station d’épuration, ne se justifie plus économiquement et techniquement.
L’assainissement autonome apparaît alors comme une solution alternative intéressante.
Définitions
Rappelons brièvement les définitions applicables à l’assainissement autonome.
Lorsque l’assainissement concerne le traitement des eaux usées d’une seule maison d’habitation, en général sur la parcelle privative, on parle d’assainissement individuel,
Parcelle privative
Lorsque l’assainissement traite les eaux usées de plusieurs maisons d’habitation ou de groupe de maisons, on parle d’assainissement semi-collectif ou autonome regroupé.
Les filières de traitement des eaux usées en assainissement autonome se composent généralement d’un dispositif de traitement préalable, qui peut être soit une fosse toutes eaux, soit un décanteur digesteur, raccordé obligatoirement à un système d’épuration et d’infiltration, réalisé sur le sol naturel en place, ou sur un sol reconstitué tel le sable. L’efficacité de cette technique est donc étroitement liée à contraintes naturelles du site.
Les techniques de l’assainissement autonome son réservées au traitement et à l’épuration des seules eaux usées domestiques, à l’exclusion des eaux de type industriel, dont les caractéristiques