Assassin's creed
Il y a toujours des titres qui engendrent une douloureuse attente, Assassin's Creed aura été de ceux-là. Pour éviter tout risque de spoiler, on n'en dira pas trop ici sur le scénario du jeu qui parvient à emprunter des voies auxquelles on ne s'attendait pas nécessairement. Pour l'heure, tout ce que vous avez besoin de savoir, c'est qu'Altaïr est membre du clan des Assassins, un groupuscule soucieux de mettre un terme à la troisième campagne des Croisades. Déchu pour son arrogance, Altaïr va devoir subir une série d'épreuves afin de regagner son honneur et son rang de Maître Assassin, 9 épreuves, pour 9 cibles qu'on ira chercher de Damas à Acre en passant par Jérusalem, trois cités colossales où vous enverra votre Maître, Al Mualim.
Au seuil de la mort, votre proie vous livre ses secrets et troubles vos certitudes.
Naturel et fluide sont les premiers mots qui viennent à l'esprit quand on veut parler d'Assassin's Creed. Alors comme je suis un garçon qui se fie beaucoup à ses premières impressions, je commencerai par là. Nul ne l'ignore, Altaïr se déplace avec une telle aisance qu'il fait passer le Prince de Perse pour un ancêtre arthritique. La plupart d'entre vous ont certainement déjà vu quelques vidéos illustrant les prouesses acrobatiques de l'assassin, escaladant et bondissant avec plus de facilité qu'un chat. Mais la véritable prouesse c'est celle de l'équipe de développement qui a rendu tout ceci excessivement simple grâce à un schéma de contrôle intuitif qu'on ne va pas décrire dans les détails mais qui autorise le principe de la « course libre ». Une fois ce mode enclenché par la pression de deux touches, Altaïr adhère aux