Introduction

Chômer vient du latin «caumare » qui se traduit par calme, arrêt des affaires, cessation des activités. Le mot est lui-même issu grec «kauma», qui signifie une forte chaleur. De nos jours, selon «le » « Petit Robert » : incapacité forcée due au manque de travail. Dure réalité, le chômage, mais le découragement n’est pas permis. 1
Licencié, non-engagé pour raisons économiques ou personnelles, ou sans motifs précis (cela existe aussi), qu’importe, vous chômez ! Famille et entourage l’apprennent et s’en émeuvent. Une lettre a suffi- celle du congé pour vous rendre, depuis ce moment, différent des autres. Mais l’administration veille sur vous de ses grandes ailes protectrices.2 Des études scientifiques effectuées tant en Suisse, qu’à l’échelon européen, on démontré que la dure expérience du chômage a des influences négatives sur la santé, notamment psychique. Ces effets négatifs du chômage, tant pour le travailleur pris individuellement (altération de l’état de santé au sens large du terme) que pour la société prise dans son ensemble (alcoolisme, drogue, criminalité, autres comportements antisociaux), des effets qui deviennent toujours plus aigus avec la prolongation du chômage «peuvent être en bonne partie neutralisés par la fréquentation d’un cours de reconversion ou de perfectionnement professionnels ou par une initiation au travail.3
En Suisse, l’instrument le plus important dans la lutte contre le chômage ou contre ses conséquences est l’assurance-chômage, qui trouve sont support légal dans la LACI. Sa tâche principale est de garantir la sécurité financière pendant une période de chômage provisoire ; c’est également de lutter contre les faiblesses structurelles, par ex. en préparant une offre de formations continues pour les personnes au chômage.4
Dans l’attente de retrouver du travail, de plus en plus de chômeurs reviennent sur les bancs d’école pour rafraîchir ou acquérir de nouvelles connaissances. Il s’agit de trouver le cours qui