Assurance sociale en suisse
Les termes sont définis dans la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 :
« Art. 22 — Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays. »
En Suisse, la sécurité sociale offre aux personnes qui vivent et qui travaillent dans le pays, ainsi qu'à leurs proches, une protection financière étendue contre les risques qu'elles ne peuvent assumer à titre individuel.
Les différentes assurances sociales suisses :
L'assurance-vieillesse et survivants (AVS)
L'assurance-invalidité (AI)
Les prestations complémentaires (PC)
L'assurance-accidents (AA)
L'assurance-maladie (AMal)
L'assurance militaire (AM)
L'assurance perte de gain (APG)
L'assurance-chômage (AC)
La prévoyance professionnelle (PP)
Les allocations familiales (AF)
Les prestations en cas de maternité
L'aide sociale: il ne s'agit pas d'une assurance
La «sécurité sociale» organisée par l'Etat, est répartie entre plusieurs organismes indépendants les uns des autres: Assurance vieillesse, orphelins et handicapés (système à trois piliers)
Protection contre les risques maladie et accident (deux assurances distinctes)
Assurance perte de gain pour militaire ainsi qu’en cas de maternité
Assurance-chômage
Allocations familiales (montants différents d'un canton à l'autre)
Les prestations de chaque secteur sont financées en premier lieu par les revenus provenant d'une activité professionnelle (retenues sur les salaires). Par les employeurs qui participent à toutes les cotisations des assurances sociales à l'exception de celles de l'assurance-maladie certes obligatoire en Suisse, mais financée uniquement par les versements individuels (primes