Assyriens
La question de la dénomination fait débat parmi les personnes concernées, les chercheurs et les journalistes utilisent tant Assyriens qu'Assyro-Chaldéens, voire Araméens, ou encore des termes distincts selon la communauté religieuse : Syriens/Syriaques, Jacobites, Nestoriens, Chaldéens.
Ceux qui s'étaient installés en Russie, devenue URSS, sont les seuls à avoir bénéficié d'une reconnaissance en tant que « peuple » (narod), c'est-à-dire groupe ethnique, en tant que tel, avec préservation de leur langue et de leur culture sans distinction selon leurs appartenances confessionnelles, sous la dénomination Aisor (Assyriens).
Dans les autres pays de la région, toute affirmation d'une identité ethnonationale minoritaire a été combattue par les différents gouvernements, voire réprimée dans le sang comme en Irak (voir infra), ce qui explique en partie le problème de la construction nationale et de l'autodénomination commune.
Dans les recensements en Australie, au Canada, aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande, la catégorie utilisée est Assyriens, comme en Arménie et en Géorgie. Il n'y a pas de recensements ethniques au Moyen-Orient (sauf en Israël, où la population assyrienne est minime).
Filiation avec les habitants de l'Assyrie antique[modifier]
Il n'y a aucune preuve tangible d'une quelconque filiation « génétique » ou autre entre les habitants de l'Empire assyrien de l'Antiquité (dont sont probablement issus, avec de multiples mélanges, toutes les populations actuelles du Moyen-Orient, quelle que soit leur ethnicité ou leur religion actuelle) et ces Assyriens modernes, mais le mouvement nationaliste assyrien cultive ce mythe national avec, par exemple, l'utilisation de prénoms comme Nabuchodonosor et la juxtaposition dans les