Astronomie
Dans l'antiquité, PLATON (env. 427-347 av. J.C.) et ARISTOTE (385-322 av. J.C.) assurent que la Terre est ronde et qu'elle est immobile au centre du monde.
Au 2ème siècle de notre ère, PTOLÉMÉE (env. 87-170) fait de nombreuses observations du ciel et affine les idées de ses prédécesseurs. Il affirme, vers 145, que le Soleil, la Lune et les planètes se déplacent chacun autour de la Terre selon un double mouvement. . L'Eglise, la jugeant conforme aux Saintes Écritures, la soutient. Dès lors, le système de Ptolémée sera admis pendant plus de mille ans. Dès l'antiquité, des savants affirment que la Terre tourne à la fois sur elle-même et autour du Soleil. Leur opinion n'est pas pris encompte.
Il faut attendre le 15ème siècle pour que des hypothèses contraires à celles de Ptolémée soient émises par un allemand, Nicolas de Cues (1401-1464), théologien, humaniste et savant dont l'influence à Rome est importante.
Au 16ème siècle, COPERNIC (1473-1543), astronome polonais, reprend et développe cette nouvelle théorie : le Soleil est immobile, la Terre et les planètes tournent autour de lui d'un mouvement circulaire. Au 18eme siècle, on fait de grandes avancées et de grandes découvertes. En effet, c’est au cours de ce siècle que les preuves en faveur du système héliocentrique de Copernic ont étés finalement apportées pour prouver que Soleil est le centre de nôtre univers et que la terre y tourne autour, contrairement à ce que l’on avançait auparavant avec des théories géocentriques.
En 1741, la papauté autorise l’impression des ouvrages de Galilée devant la preuve qu’il a apporté sur la trajectoire orbitale de la Terre (système héliocentrique et non géocentrique), et par la suite sur tous les ouvrages relatifs à l’héliocentrisme en 1757. C’est une grande avancée pour la science car la papauté reconnaît enfin que les scientifiques ont raison sur le positionnement de la Terre. Auparavant, elle censurait les recherches des scientifiques.
Les observations