Athenes et les guerres mediques
Athènes et les guerres médiques
Li Yaqiao
Université Paris-Sorbonne
Licence 1ere année : Parcours histoire
Année 2012-2013
« En temps de paix, les fils ensevelissent leurs pères ; en temps de guerre, les pères ensevelissent leurs fils. » Ainsi écrit Hérodote dans ses Enquêtes qui sert d’une des sources principales sur le monde grec au début du Ve siècle av. J.-C. Durant cette période, le monde grec a connu l’apogée du système politique de la Cité. Une cité s’affirme, Athènes. Selon Hérodote: « Athènes, déjà puissante auparavant, le devint plus encore lors qu’elle fut délivrée de ses tyrans . » C’est vrai qu’après la chute de la tyrannie, Clisthène a pu mettre en place une régime isonomique à Athènes en faisant face aux menaces interieures des puissances familiales et aux menaces extérieures dues à l’hostilité d’Egine et aux ambitions de Cléomène. A peine ces affaires sont réglées quand une grande épreuve surgit qui va décider la place d’Athènes dans le monde grec : les guerres médiques.
Les années 499-478 ont été un temps de rupture et de prise de conscience parce qu’elles ont vu la première confrontation générale entre les Grecs et ceux qu’ils appelaient les « Barbares », le puissant empire perse en Orient. Les guerres dites « médiques » (puisque les Grecs confondent les Perses et les Mèdes unifiés par Cyrus) opposent deux types d’Etats absolument disproportionnés : l’empire et la cité, chacun son propre mode de vie et système politique.
Les guerres se terminent par la victoire des Grec et le retraite des Perses. La cité d’Athènes a participé activement dans chaque étape de ces guerres. Nous pouvons donc nous poser les questions suivantes : Quels rôles Athènes joue-t-elle dans les guerres médiques et quelles sont les conséquences ?
Je propose un plan de trois parties pour répondre à ces questions. I. Athènes : tout faire pour les guerres justes a. Défendre des valeurs de l’hellénisme b. Combats pour la liberté et