Athène
La crise de la cité
Au VIe siècle a lieu une grave crise sociale. En effet d'après la loi, si un citoyen ne peut plus rembourser ses dettes il devient esclave de son créancier. Cette pratique étant courante, cela entraîne un manque de citoyens...
En 592 Solon propose une solution, par :
L'interdiction de servitude pour dettes, avec l'annulation de toutes les dettes anciennes et la réinscription automatique sur le registre des citoyens
La division des citoyens en quatre classes censitaires (d'après la fortune, donc des plus riches aux plus pauvres). Seuls les deux premières classes ont accès aux magistratures, mais tous peuvent participer à l'ecclésia et au tribunal de l'héliée.
En 508, Clisthène complète les réformes de Solon, en instaurant le principe d'isonomie (égalité, identité). Il supprime les classes; tous les citoyens ont les mêmes droits y compris d'être magistrat.
Les institutions de Clisthène
L'ecclésia :
En théorie, tous les citoyens, soit environ 40 000, doivent s'y rendre. En réalité il n'y en a que 5 000. Il y environ quatre réunions par mois, qui durent chacune toute une journée, sur la Pnyx. Elle sont annoncées la veille par des hérauts, esclaves qui ont la voix qui porte loin.
L'assemblée commence toujours par un rituel de sacrifices, où on appelle les divinités. On verse le sang sur le sol.
Le président de l'assemblée expose l'ordre du jour. S'en suit une proposition de la Boulé. Pour prendre la parole il faut s'inscrire, et le temps de parole est limité par une clepsydre (horloge à eau) c'est-à-dire d'environ 10 minutes. Celui qui parle porte une couronne de laurier, il est ainsi protégé par les dieux : on ne peut donc pas l'interrompre, ni l'agresser, sous peine de mort.
Puis, le soir, est effectué un vote à main levée.
Tout se termine par une cérémonie religieuse; les propositions retenues, écrites sous forme de décrets, seront collées à l'Agora.
Périclès instaure l'indemnité