Athènes
Le renforcement de l’autorité royale
La transition entre le XVIe et le XVIIe est marquée par l’assassinat d’Henri IV en 1610.
Avant que leurs fils respectifs n’aient atteint l’âge de prendre le pouvoir, Marie de Médicis et Anne d’Autriche vont gouverner tour à tour le royaume. Ces périodes de régence affaiblissent le pouvoir royal et certains nobles sont mécontents que le système féodal soit remit en cause par la monarchie.
Malgré cela, le pouvoir royal se renforce progressivement. Le roi, Louis XIII, aidé de sa mère et son ministre parvient à déjouer les complots à son encontre. Alors que Mazarin, lui, mate la Fronde ce qui provoque une révolte des nobles en 1648.
L’apogée de la monarchie absolue par Louis XIV
A la mort de Mazarin en 1661, Louis XIV (1643-1715) règne seul et devient un monarque absolu. Il possède l’autorité divine et porte cet absolutisme à son apogée.
Il organise avec son ministre, Colbert, la centralisation du royaume en développant des réseaux d’intendants sur le territoire.
A partir de 1673, il interdit au Parlement de critiquer ses décisions concernant les édits et ordonnances qu’il signe.
Louis XIV était une personne égocentrique et narcissique, il glorifie son règne par des textes, portraits, monuments et fêtes à sa gloire.
Le Roi-Soleil et la « domestication » de la noblesse
Louis XIII aidé de son ministre Richelieu, a la volonté d’instaurer l’absolutisme en tyrannisant la noblesse notamment avec la décapitation de Henri II en 1632 et l’interdiction des duels.
Louis XIV poursuit cette tache, il installe la noblesse au Louvres puis à Versailles pour mieux la contrôler. Cette organisation hiérarchisée doit plaire au roi car c’est lui qui attribut les charges, pensions de logements ou encore les privilèges et titres honorifiques.
Dans l’ombre du pouvoir
Au XVIe siècle lorsque la France est affaiblie, Henri IV parvient a pacifier le pays, grâce à l’édit de Nantes en 1598.