Athéisme, religion et bonheur

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Comment être heureux ? Au cours de l'histoire de l'humanité, on a testé plusieurs recettes : chez les antiques, le bonheur était atteignable pour celui qui exerçait au mieux la vertu. Au moyen âge, le bonheur était une bénédiction divine qui pouvait être accordée à certains élus durant la vie terrestre. Malgré tout, c'est dans l'après vie qu'on pouvait être heureux, après une longue vie de labeur et de dévotion au seigneur. Dans la société moderne, le bonheur est un droit, tout le monde a le droit au bonheur. Il semble si accessible qu'on en devient malheureux de ne pas être heureux.

D'ailleurs qu'est ce le bonheur : est il synonyme de bien-être ? d'accomplissement ? de sagesse ? ou n'est il définissable que par ceux qui l'ont connue.

Les athées et les agnostiques sont généralement d'accords : le bonheur s'acquiert soit par la chance, soit par l'effort. Il est généralement ce qui donne un sens à leur vie, le bonheur est le but de leur existence. Tous leurs actes seront donc guidés par cet espoir que leur bonheur viendra un jour récompenser leurs efforts.

Pour les croyants, j'ai l'impression que l'accès au bonheur est plus compliqué :
- Soit vient dans l'après vie (paradis) pour avoir respecté les enseignements divins durant son existence (aussi dure soit elle)
- Soit il vient d'une forme de béatitude issue de l'adoration que l'on porte à Dieu (ou au Christ chez les chrétiens).

Pour ma part, je ne suis pas croyant, et par conséquent le bonheur dans un sens religieux me parait complètement étranger. J'essaie maintenant de me mettre dans la situation inverse : je suis un croyant, et mon bonheur ne peut passer que par Dieu ou par ce qu'il me donne. Je vois des athées, qui ne croient pas en mon Dieu et je pense à deux choses :

- Ces athées qui ont l'air heureux ne sont pas reconnaissants car s'ils sont heureux, c'est que Dieu leur a donné cette chance.
- Il ne croient pas en dieu donc ils n'ont pas raison de faire d'efforts "moraux" être un bonheur

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