Atouts et faiblesses des pme françaises dans le contexte de la crise économique
Notamment, vous présenterez les mesures prises par le gouvernement actuel pour favoriser la résistance du tissu industriel et commercial de ces PME.
Trop focalisés sur les grandes entreprises ou les grands groupes, les médias ont eu tendance à oublier les conséquences que la crise économique ont sur les PME, pourtant lourdement touchées.
En effet, depuis le début de la crise, le cabinet Altarès comptabilise 16.000 procédures de liquidation en France. 16.000 PME ont fermé leurs portes, celles-ci étant majoritairement des entreprises de plus de 50 salariés.
Si les PME ont été mises "aux oubliettes" pendant longtemps c'est parce qu'elles sont dites plus dynamiques et plus mobiles que les grandes entreprises, et donc plus aptes à faire face à une crise comme celle que nous traversons aujourd'hui.
Dans une société où la question de l'emploi reste toujours l'une des plus grandes préoccupations, il était clair que les PME feraient moins de dégâts dans la mesure où le nombre de salariés restait moindre face à celle des grandes entreprises, rendant la gestion du personnel plus efficace et plus économique. Mais le nombre de PME n'a cessé d'augmenter et représente en 2010, 52% de l'emploi. Elles ne peuvent donc plus être ignorées.
En outre, les grandes entreprises tendent à réduire leur effectif et à externaliser de plus en plus de fonctions, entrainant ainsi un accroissement de l'importance des PME dans la société.
Mais malgré ce dynamisme et cette mobilité, et malgré la multitude d'emplois qu'elles ont généré, les PME ont apparemment été plus touchées par la crise puisque le nombre d'emplois subit une chute de 2,4% en moyenne par an (contre 0,94 pour les grandes entreprises). Cette chute étant une conséquence directe de la baisse de la demande de produits et services, de l'allongement des délais de paiement qui leur sont imposés et de l'insuffisance des