Au bonheur des dames
Intro : Emile Zola est un écrivain français né à Paris le 2 avril 1840 et mort à Paris le 29 septembre 1902 il fut écrivain, journaliste et homme public français il fut considéré comme le chef de file du naturalisme. Il fut notamment connut pour Les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire. Nous étudierons ici un extrait du roman « Au Bonheur des Dames » roman naturaliste racontant l’histoire de Denise Baudu une jeune femme arrivé à Paris de son village Valognes. Suite à la mort de son père elle ira vivre avec son frère et sa sœur chez son oncle marchand de tissus. Sa boutique, le vieil elbeuf est concurrencé par le grand magasin au bonheur des dames qui est dirigé par Octave Mouret. Mouret remarqua Denise et l’embaucha. Il s’en suivit une romance entre Octave et Denise. Malgré le fait que « Au Bonheur des Dames » appartienne au courant littéraire du naturalisme nous pouvons montrez que ce texte ne produit pas un effet de réel sur le lecteur. Nous nous attacherons donc dans un dans un premier temps à montrer la manière dont le magasin devient une représentation de l’enfer. Puis dans un second temps nous montrerons que ce texte hésite entre vision scientifique et vision fantastique du magasin.
Dans cette extrait l’auteur essaye de représenté le magasin comme l’enfer en utilisant notamment le champ lexical de la chaleur tel que « chauffées (l.3), chaleur (l.11), flambait (l.12) etc … Le fait que Zola à travers Denise compare le magasin à une « machine, fonctionnant à haute pression » (l.1) nous font aussi penser a une représentation de l’enfer. De plus les clientes sont comme coincer dans ce magasin elles ne peuvent s’en échapper. L’expression « profondeurs du magasin »(l.7) peut faire penser à l’enfer étant donné que l’enfer est souvent situé en profondeurs. L’auteur cherche aussi à donner une âme au objet du magasin en utilisant la personnification telle que « les étoffes