->la présence forte du poète
->injonction incipit paradoxale « va-t-en »
->insultes « gueule de flic [...] gueule de vache », « larbin »
->un peuple naïf qui construit des buildings de 20 étages (Occidentaux) // lui est l'homme des « profondeurs »
->énumérations qui accentuent ce dégoût éprouvé pour son île grâce à l'effet de masse, renforcé par les asyndètes
->la platitude de la ville, le thème de l'horizontalité :l'horizontalité montrant la soumission « échouées », formant une croûte « eschare » à la surface des eaux « fragile épaisseur de terre », FDF est « plate », « étalée », « trébuchée ». Le plan en damier de la ville devient un ensemble de croix, de fardeaux.
->les cancrelats (« hannetons », « puniase » : son peuple rampe devant les occidentaux, accusés de porter malheur « gris-gris »
->l'image des « paradis [...] perdus »
->thème de la pourriture et maladie : métaphore d'un corps malsain, lépreux, rongé par le mal « rognée », « réduite ». La sexualité est atteinte par ce pourrissement : le soleil des Antilles est « vénérien », les îles « grêlées de petite vérole », champ lexical de la pourriture étoffé par « putréfiante », « pourrissant », « taches mûres », champ lex de la maladie (« eschare », « blessure », « sang », « pustules »)
->Ce tableau contredit l'image paradisiaque des Antilles, fait le portrait d'un lieu infecté par le colonialisme
->thème du silence : il dénonce le silence des martyrsqui « ne témoignent pas ». ce qui entraîne la misère pourrissant « silencieusement ». FDF est une « ville muette » voire même une « femme qui ment » ->c'est à cause de ce silence que l'esclavage a pu perdurer.->En le disant, il met des mots réalistes et crus sur son histoire, ce qui lui permet de clore ce funeste chapitre, comme dans un travail de psychanalyse.
Répétition « vieux/vieille » : l'attentisme, l'immobilisme interdit toute tentative de renouveau alors qu'il ressent l'espoir d'un avenir « grandiose », mais aussi paradoxal : la libération