Au coeur du japon dévasté
Le 11 Mars 2011
Un tremblement de terre de magnitude 8,9 à Sendai qui ravage également Tokyo. Le plus fort depuis 140 ans. Suivi d’un tsunami sans précédent qui ravage la côte Nord-Est du Japon. 10 000 morts, des milliers de disparus et près d’un million de sans abri.
Le 12 Mars 2011
Une explosion à l’hydrogène détruit partiellement le réacteur 1 de la centrale 1 de Fukushima.
Le 14 Mars 2011
Des explosions ont frappé le réacteur 3.
Le 15 Mars 2011
La compagnie d’électricité Tepco fait évacuer ses ouvriers du réacteur 2. Le réacteur 4 prend feu.
Aujourd’hui, Un taux d’iode radioactif 1.150 fois supérieur à la normale a été mesuré en mer aux abords des réacteurs 5 et 6 de la centrale, qui sont pourtant à l’arrêt et sous contrôle.
La contamination de l’eau au réacteur 2 et autour, proviendrait, elle, de la fonte de cartouches de combustible. Une très forte radioactivité de l’ordre de 1.000 millisieverts par heure.
Les autorités japonaises se résignent à un combat "long et incertain". Une si forte radioactivité que l’employé de Tepco chargé de la mesurer est parti en courant, entraînant l’évacuation immédiate de tout le personnel de la centrale. Des prélèvements effectués en mer à quelques dizaines de mètres des réacteurs 5 et 6 révèlent une forte contamination à l’iode 131, de l’ordre de 1.150 fois la normale. Ces réacteurs sont pourtant sous contrôle – ils étaient à l’arrêt au moment de l’accident – et ils sont construits à environ 1,5 km au nord des tranches 1 à 4. Un peu plus de deux semaines après l’accident nucléaire qui a suivi le tsunami au Japon, la situation est considérée comme stabilisée dans deux des six réacteurs de la centrale endommagée. Mais elle demeure instable dans les quatre autres, d’où les dégagements de vapeur et de fumée