Les tranchées, la boue, le gaz, les assauts, la mort.- Certains obus n’éclatent pas car ils s’enfoncent dans la Le nouveau rôle des femmes (« les munitionnettes »).Les conditions de vie sont très difficiles. Les gouvernements des pays belligérants mettent en place une économie de guerre pour fournir le front : réquisitions des matières premières, de la main d’œuvre féminine (« munitionnettes ») et coloniale, des entreprises (Renault), rationnement sur de nombreux produits, recours massifs aux emprunts à l’intérieur et à l’extérieur (en particulier aux Etats-Unis).Les gouvernements mobilisent les esprits par la propagande (« bourrage de crâne » selon les soldats français) qui entretiennent le patriotisme, mais surtout par la censure (le Canard Enchaîné pour contrer) et la surveillance des correspondances. Mais très vite, dès 1916, l’arrière connaît la réalité du front. Les méthodes employées par les démocraties (France notamment) se rapprochent de celles des régimes autoritaires. La guerre est devenue totale : les forces à l’arrière sont réquisitionnées. Les femmes sont employées en masse dans les usines, pour fabriquer des armes et des munitions ou pour faire fonctionner le reste de l’économie.Cette guerre est devenue une guerre industrielle : celui qui gagnera la guerre sera le camps qui aura réussi à entretenir et à dépasser l’autre en production. En ce qui concerne l’industrie, celle-ci en tire des profits énormes, les hommes sont envoyés au front et on manque de main d’œuvre. Les industries sont réorganisées et réorientées vers des productions d’armement ou de biens pour l’armée. oue, noyades.- Gelures mortelles- Faim et soif car le ravitaillement n’est pas toujours effectué, et l’alimentation est souvent froide.- Les toilettes sont de simples trous collectif , sans intimité, que les pluies remplissent et transforment en cloaques et engendrent des écoulements insalubres.- Les Poilus voient sous leurs yeux ou à quelques mètres devant les tranchées les