Au jardin public
Les bancs, l’herbe, les chemins en gravier, les jeux pour enfants, les grands arbres, les sapins, les platanes, les escaliers qui montent de bas en haut du parc. Les parterres de fleur, des petites fleurs rouge, violette et jaune. La serre avec les végétaux tropicaux. Les petites boules blanches que l’on éclate, des bacs à sable, l’un avec de gros cailloux, l’autre avec un grand jeu au milieu, des balançoires, des pigeons près des bancs. La marre ronde en haut du parc avec de gros poissons rouges et des nénuphares. Le grand toboggan et le jeu des cordes toujours en haut du parc. Les pigeons, poules et coqs qui sont en cages. Les grands grilles avec des piques au bout pour délimiter l’enceinte du parc. La grotte fermée par des grilles en haut du parc au milieu. Un petit ruisseau qui descend.
Le gardien du parc.
Fermer, marcher, surveiller, veiller, gérer, regarder, marcher, faire respecter, signaler, observer.
C’est un simple jardin public et pourtant nous l’aimons tous. C’est un lieu où on peut y trouver le bien_être, le repos, simplement en entrant dans ce parc gigantesque en s’assaillant sur un banc et en observant devant soi. On peut tout voir. Les grands parterres de fleurs, les étendues d’herbe ou encore les immenses platanes.
Mais l’imagination de l’homme voit beaucoup plus loin. Elle ne s’arrête pas à ce qu’il voit.
Des platanes alignés pourront se transformer en un long couloir, de différences, d’idées, de choix.
D’aller à droite ou à gauche est un choix , tout commence par un choix. Mais l’homme assis sur son banc cherche à s’évader de la société. Il en profite parcequ’aujourd’hui il s’ y arrête pour observer, pour profiter du chant des oiseaux qu’il n’entendait plus, trop stressé pour pouvoir l’entendre encore. 1/3
D’habitude, c’est uniquement un lieu de passage, il utilisait les escaliers du parc pour prendre son train. Il passait par le parc parce que c’était plus court et plus rapide. Oui !