Dissertation.

« Au nom de l'information, la presse dite ''sérieuse'' peut publier des photos choquantes voir insoutenables pour son public? »

De nos jours, on peut trouver dans les librairies des montagnes de magazines, journaux et presses en tout genre portant sur différents sujets comme le sport, la politique, les potins, l'actualité, le divertissement,...
Mais une question continue à faire polémique: Que peut-on publier et que ne peut-on pas publier? Aujourd'hui nous allons nous attarder plus précisément sur les photos choquantes dans la presse dite ''sérieuse''. Est-ce une nécessité? Quelles en seront les conséquences et répercutions? Il est donc important de nous pencher sur cette question, d'évaluer le pour et le contre pour ensuite pouvoir en tirer une conclusion.

Premièrement, il est vrai que certaine fois, au nom de l'information, la presse dite ''sérieuse'' peut publier des photos choquantes pour son public. Sans photo, image, film, comment peut-on visualiser ce qui se passe réellement à des milliers de km de chez nous? Les mots permettent d'imaginer des scènes mais grâce à ces clichés, nous pouvons voir ce qui se passe vraiment. Une personne qui n'a jamais été à la guerre ou vue des gens mourir ne peut pas imaginer correctement ce qui se passe dans des pays ravagés par des conflits sans voir les images des massacres et des tueries.

Ensuite, la presse à sensation n'a pas l'exclusivité des images chocs. Les magazines ou journaux ''posés'' peuvent utiliser des photos plus dures à supporter sans pour autant devenir un de ces quotidiens qui utilisent le sensationnel pour vendre. Un magazine comme ''Le vif l'express'' fait de temps en temps usage d'images qui nous interpellent, mais ce n'est pas pour autant que l'on peut le comparer à un ''Voici'' ou à un ''Closer''.

De plus, ces photos peuvent très bien servir d'outils pour sensibiliser les lecteurs à une cause délicate. Elles les bousculent de leur petit nuage et de leur vie tranquille.