Au nom dur espect de toutes les cultures
Introduction :
« Qu’est-ce que la tolérance ? C’est l’apanage de l’humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature » définissait Voltaire dans le dictionnaire philosophique.
Aussi, pouvons-nous dire que la notion de tolérance est fortement imprégnée de l’idée de permettre sans pour autant accepter totalement. Dés lors, nous pouvons définir le verbe tolérer comme accepter, permettre mais toujours avec indulgence.
Mais c’est en réalité au XVIII éme siècle que se fonde vraiment la grande notion de tolérance. Voltaire et Locke, en particulier combattent pour cette dernière. Toutes les notions doivent être admises et acceptées, et ce au nom de la liberté qui définit l’homme et donne sens à sa vie. Ainsi, au nom du respect de toutes les cultures, peut-on tout tolérer ?
Dés lors, pour répondre à cette problématique, nous consacrerons notre première partie à la nécessité de maintenir l’égalité entre les cultures (I). Puis, dans une seconde partie, nous nous demanderons si une éventuelle condamnation de certaines pratiques culturelles ne serait- ce que par le jugement, peut-elle être possible ? (II)
I/ L’égalité entre les cultures
Le respect de la pluralité culturelle pose certains problèmes de compréhension entre les cultures. La tolérance vis-à-vis de la culture de l’autre est sans doute quelque chose d’essentiel. En outre, est-il moral en toutes circonstances d’appliquer le principe selon lequel toutes les cultures doivent être respectées ? Dés lors, il convient à chacun de lutter contre les tendances qui poussent à croire que sa propre culture est supérieure à celle des autres, afin de mieux respecter les autres civilisations. La tolérance, du latin tolerare (supporter), est une notion qui définit le degré d’acceptation face à un élément