Aube
Autre plan de lecture analytique : 1. L’univers des rêves et le merveilleux des contes de fées 2. Un substrat réaliste 3. Un dénouement en forme d’énigme 4. Une interprétation érotique 5. Une interprétation esthétique
L’univers du rêve et le merveilleux des contes de fées Tout, dans ce récit, rappelle l’univers des rêves ou le merveilleux des contes de fées. La nature est personnifiée. Des termes comme "front", "morte", haleines", "regardèrent" (appliqué aux "pierreries" : pierres du chemin, gouttes de rosée, yeux d’animaux ?) sont tous porteurs d’une dimension humaine. De même et surtout, l’assimilation de l’aube à une déesse, au "corps" entouré de "voiles". Tout un champ lexical de l’amour charnel "file" cette métaphore : "j’ai embrassé, je levai un à un les voiles, je l’ai entourée avec ses voiles amassés, et j’ai senti un peu son immense corps". Le narrateur, de son côté, semble doté de pouvoirs magiques, comme ceux que nous croyons posséder dans les rêves. C’est le narrateur qui par son action fait lever le jour. C’est sa marche qui réveille la nature endormie dans la strophe 2, il a le don de