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« Le travail au noir est une véritable institution en Belgique. Tout le monde le sait, même Didier Reynders, l’indéboulonnable ministre des finances en poste depuis une dizaine d’années et qui pourtant, in illo tempore, avait promis la révolution. Selon une étude récente, « l’économie souterraine » y représente encore et toujours plus de 20% du PIB : 21,5% !« .
La Belgique arriverait en deuxième position, juste derrière la Grèce, dont on connaît les problèmes économiques et sociaux actuels.
Fiscalité élevé + Chômage à vie = Travail au noir en Belgique !
En effet, comme je l’avais déjà rappelé dans un article précédent intitulé « La Belgique ou le cercle vicieux de la médiocrité« , la combinaison d’une fiscalité très élevée – il est très facile de se retrouver avec un revenu brut imposable 50% – et un « chômage à vie » relativement peu élevé mais facile à obtenir, favorise grandement le travail au noir.
Être indépendant en Belgique, une galère fiscale impossible ?
Personnellement, je dirais même qu’il y a une forme de « culture » de la fraude. Je connais plusieurs amis indépendants, qui pour faire face aux coups durs, n’ont pas eu d’autres choix que de frauder. Quand on connaît leur charges professionnels, le paiement au bon vouloir de leurs clients et le fait qu’ils n’ont même pas le droit aux allocations chômage, on comprend aussi le malaise des petites structures économiques. La crise économique n’a bien entendu rien arranger à ce problème.
Une administration pléthorique mais impuissante
Le mal est réel et difficile à éradiquer. Quand on sait que le ministère fédéral des finances belges, bien que pléthorique, 30.000 agents soit 3 pour 1000 habitants, n’arrive pas à solutionner ce problème, on peut en effet s’interroger.
Il apparaîtrait en effet que plus de la moitié des entreprises belges (environ 32.000) n’ont pas rentré de déclarations en 2008 et que la fiscalité belge est une des plus élevées en Europe (environ 44% du PIB), on comprend que le travail

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