4/11/2013 Français ~ Corpus
Par quels procédés le poète célèbre-t-il la femme aimée ?

Les poètes, par le biais de leurs poèmes, cherchent le plus souvent à faire passer un message, que ce soit une critique, ou bien dans le cas ici présent, un éloge. Le surréalisme est une vision nouvelle de l’homme, du monde, et de l’art. Il se caractérise par la révolte contre la raison, mais aussi par la réhabilitation du rêve et de l’inconscient. Ainsi, Paul Eluard avec La courbe de tes yeux (1926), Maurice Scève avec Le front (1536) et Robert Desnos avec Non, l’amour n’est pas mort (1930), célèbrent la femme aimée. Nous verrons comment ces poèmes sont des éloges malgré leurs différences et leurs ressemblances.

En effet, ces trois poètes utilisent le lyrisme afin de nous faire partager leurs sentiments envers la femme aimée. La première personne du singulier « Je » ainsi que les pronoms personnels « mon », « ma » sont repris à plusieurs reprises dans le premier poème (La courbe de tes yeux) et le troisième poème (Non, l’amour n’est pas mort), mais beaucoup moins présent dans le deuxième poème (Le front). Paul Eluard et Maurice Scève nous proposent une célébration de la femme par un blason (le blason est un poème caractérisant une partie du corps féminin pour adresser un hommage à la femme). Mr Eluard fait des yeux, un éloge de la femme, tandis que Mr Scève utilise le front de la femme. Dans le premier et le deuxième poème, les poètes cherchent à faire de la femme, une raison pour eux de vivre. ‘‘La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur ’’ V1, et ‘‘ Et tout mon sang coule dans leurs regards ’’ V15, cette phrase scindée en deux parties (on remarque