Ce document, il convient de le préciser préalablement, concerne les entités déclarées, connues et reconnues, qui «ont pignon sur rue» en général, ont une existence légale, tiennent des comptabilités, conservent les justificatifs, et appliquent dans l'ensemble les obligations qui leur incombent ; certaines dérogent parfois, un peu, moyennement ou beaucoup, quelquefois ou souvent, aux règles établies et commettent ce que l'on appelle des fraudes «dites en col blanc», formelles, sans conséquence majeure, ou plus graves, au détriment de leurs victimes : Etat, collectivités, contribuables, consommateurs, actionnaires, associés, employés,...qui en subiront les conséquences financières, directement le plus souvent, ou indirectement, par la perte d'un emploi, par exemple. La fraude se définit selon le Petit Robert, comme «l'Action faite de mauvaise foi dans le but de tromper»...«la «Tromperie ou falsification punie par la loi» ...«l'Acte accompli dans l'intention de porter atteinte aux droits ou intérêts d'autrui (créanciers, héritiers, etc.)». Selon le magistrat Jean De Maillard, auteur de l'Arnaque, et un article/entrevue paru dans l'Expansion de février 2010 «La fraude est un rouage essentiel de l'économie»...«Les techniques frauduleuses sont devenues des variables d'ajustement de l'économie globalisée, et même des modes de gestion de celle-ci, et pas seulement des malversations marginales»...«Je ne dis pas que l'économie est devenus entièrement frauduleuse»...«Si quelqu'un a besoin de frauder, il fraude. S'il peut faire autrement, évidemment il ne fraude pas. Conclusion : la fraude est un acte de gestion comme un autre, ni plus ni moins». Elle met aussi, paraît-il de l'huile dans les rouages, permet une fluidité sociale des échanges, aux plus démunis grâce à l'économie parallèle de subsister en évitant les troubles sociaux d'envergure. Et comme nous le verrons plus loin aux fraudeurs de s'enrichir, de fausser le jeu de la concurrence, de s'approprier illégalement