Audit fiscal
Les dépenses engagées par une entreprise en matière d’investissement peuvent être lourdes et un financement progressif sous la forme d’un achat avec paiement d’échéances peut être la seule manière de satisfaire les besoins d’équipement de l’agent économique.
Par ailleurs, pour des raisons diverses, notamment du fait du coût de certains biens ou équipements, les entreprises peuvent réaliser des opérations qui ne sont ni des achats ni des ventes mais des locations : elles ne sont pas intéressés par la propriété de de l’équipement considéré mais par l’usage qui peut en être fait et donc par le profit que l’on peut retirer de cet usage. L’utilisateur ne détient pas l’équipement mais l’exploite pour la durée de la mise à disposition de celui-ci, durée en général assez longue. Le profit apparait donc, indépendant de la valeur du bien concerné, qui peut être mobilier ou immobilier.
L’opération peut être une location simple, le bien revenant à son détenteur à l’échéance, ou comporter une option d’achat que l’utilisateur peut exercer. Le financement sous forme de crédit-bail répond à cette préoccupation : les charges annuelles se limitent au paiement d’un loyer qui comprend l’amortissement du crédit et l’utilisation du bien. L’objet du crédit-bail est ainsi à la disposition de l’entreprise sans qu’elle en ait la propriété. Celle-ci titulaire d’une option d’achat, peut décider du moment d’exercer (ou non) cette option.
Dans la finance islamique, ce type de produit prend le nom d’Ijara. L’Ijara est le contrat de location d’un bien comprenant une possibilité de transfert de la propriété de ce bien au profit du locataire.
Dans le cadre de notre exposé, nous étudierons dans une première partie les concepts clés liés à la notion de crédit-bail.
Dans la deuxième partie, nous nous intéresserons plus particulièrement à l’Ijara : Opération financière pratiqué dans les banques islamiques.
Enfin, la troisième partie tentera de faire une comparaison entre l’Ijara