Audit interne
Le contrôle interne est un concept ancien qui a été modernisé en permanence afin de s’adapter aux organisations contemporaines si différentes de celles qui prévalaient au temps de Henri Fayol.
Fayol, ingénieur de mines et directeur général d’une grande entreprise minière et de métallurgie avait déjà été frappé par les insuffisances que pouvaient présenter la fonction administrative et l’organisation au sein d’un groupe. Ainsi, en 1916, Henry Fayol précise : « Administrer, c’est prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler».
L’évolution de l’environnement économique et réglementaire de ces dernières années a montré l’indispensable nécessité d’identifier et de gérer les risques de l’entreprise.
Les définitions du contrôle interne sont nombreuses mais l’accord se fait sur l’essentiel. Dès les années 1970, l’Ordre des Expert Comptables Français et la Compagnie des Commissaires aux Comptes, ont cerné et défini cette notion.
Ainsi, selon l’Ordre des Expert Comptables (1977), « Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre, l’application des instructions de la Direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation des méthodes et procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci. »
Cette définition est relayée :
• par celle du « Consultative Committee of accountancy » de Grande-Bretagne donnée en 1978 : « le contrôle interne comprend l’ensemble des systèmes de contrôle, financiers et autres, mises en place par la Direction afin de pouvoir diriger les affaires de l’entreprise de façon ordonnée et efficace, assurer le respect des politiques de gestion, sauvegarder les actifs et garantir autant que possible l’exactitude et l’état complet des informations enregistrées. »
• et