Fiche : L’Autodafé. I) Un récit narratif traditionnel, complet, court, vif, amusant. 1) Les circonstances. Quand ? Après le tremblement de terre. Où ? Coïmbre. Qui ? Sages. Quoi ? Autodafé. 2) Les personnages : -Personnages stéréotypés (fautes). -Ordre décroissant des fautes. -Fautes indéfinies, arbitraires. 3) Le rythme : -Phrases juxtaposées. - 8 jours -> Une ligne. 4) Un spectacle (de mort). -Couleurs = Décorum. -Costumes = Décorum. -Sermon = Solennité. 5) Les conséquences. -Echec de l’autodafé : La terre tremble de nouveau. (Chute en une seule phrase -> inefficacité de l’autodafé). -Candide s’interroge : Phrases exclamatives et interrogatives. II) L’Ironie est omniprésente. -Antiphrases : « Sages », « Université », « Spectacle magnifique », « secret infaillible ». -Périphrase de la prison. -Absurdité des condamnations qui reposent toutes sur des apparences (parfois douteuses). -La description des costumes : On s’attarde sur des détails là où le lecteur attend plus une description sur la physiologie des personnages. -« Quoique ce ne fut pas la coutume » : Commentaire ironique sur l’aspect innovant de cette toute nouvelle torture. - Périphrase sur l’autodafé : « Le spectacle de plusieurs personnes brûlées à petit feu » : « Spectacle » -> Voyeurisme ; « brûlées à petit feu » -> Horreur. - Lien logique « En conséquence » n’a aucune raison d’exister = Fausse logique. - Disproportions fautes/châtiments. - « Le même jour » montre l’inefficacité de l’autodafé sur un ton désinvolte. - Vocabulaire théologique et juridique créé un sérieux artificiel. - Tout ce vocabulaire -> apparence sage. Néanmoins, le manque de sagesse est visible grâce au connecteur temporel « Huit jours après » qui met en valeur une ellipse : la narration passe sous silence pendant 8 jours durant lesquels il n’y a pas de procès -> Manière de mettre en évidence que le contenu est inique, sans