Autolib diagnostic annonceur
Sommaire
Sommaire 2
Introduction 2
Le contexte 3
L’annonceur 3
Le secteur des transports publics 6
Analyse de la concurrence 7
Diagnostic général 9
Introduction
Autolib’, le dispositif de partage de véhicules électriques en libre-service dans le Grand Paris et développé par le groupe Bolloré, fait le buzz dans la capitale et le monde entier, auprès des écologistes comme auprès des amateurs de nouvelles technologies.
Même si nous ne sommes plus dans les années 60, où la voiture était le moyen de reconnaissance sociale (comme Cadillac qui constituait un symbole de richesse et puissance), la tendance résiste. En effet, on voit encore quelques points significatifs de réussite personnelle et sociale : le métier, le mariage, la famille, la maison et… la voiture. C’est d’autant plus vrai que même en plein cœur de Paris, il existe des propriétaires de voiture (et même parfois de 4x4).
Le rapport que les usagers ont avec leur voiture est généralement de l’ordre de l’affect. C’est d’ailleurs pourquoi le covoiturage ne fonctionne pas autant que ce que les initiateurs l’auraient souhaité. On ne laisse généralement pas monter n’importe qui dans sa voiture, non seulement pour une raison de sécurité, mais aussi parce que cela équivaut à les faire entrer un peu chez soi. Le rapport affectif à la voiture est dû à la société de consommation qui, même si elle s’essouffle un peu aujourd’hui (avec les no-consumer, les coopératives, le bio), reste très présente dans les esprits.
Mais en même temps, nous sommes dans une logique de retour aux valeurs traditionnelles : la cuisine, les rapports humains, le retour à la nature et le respect de l’écologie… On peut déceler un changement qui est de bon augure pour Autolib’. Certaines personnes se débarrassent de leur voiture personnelle pour mieux respecter l’environnement et aussi parce qu’il est très difficile