automedication
Automédication — Wikipédia
Automédication
L'automédication a été définie en France par le Conseil de l’Ordre des médecins comme étant
« l’utilisation, hors prescription médicale, par des personnes pour elles-mêmes ou pour leurs proches et de leur propre initiative, de médicaments considérés comme tels et ayant reçu l’AMM, avec la
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possibilité d’assistance et de conseils de la part des pharmaciens . » Cette définition a été retenue par le
Comité permanent des médecins européens.
Sommaire
1 Causes
2 Chiffres
3 Profil des pratiquants
4 Conclusion
5 Notes et références
6 Liens externes
Causes
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L'automédication fait appel à ce que E. Freidson nomme le « système référentiel profane
» qui est la culture et le savoir personnels (ou du réseau social) qu’ont les individus sur la santé et les soignants. Elle ne concerne théoriquement pas la médication officinale qui est une proposition du pharmacien.
L'automédication vise généralement d'abord les problèmes assez bénins (douleurs, fatigue, insomnie, toux, constipation, petites allergies...) pour ne pas gêner la vie courante, et en attente d’une éventuelle consultation médicale. Elle est aussi utilisée par des patients qui - par pudeur - ne veulent pas montrer leurs symptômes au médecin. C'est un processus d’autonomisation du « malade » par rapport au médecin, auquel l'individu fait alors appel quand il juge que son problème dépasse ses compétences.
L'automédication est un processus encouragé volontairement ou non par certaines organisations de consommateurs, par la publicité mais limitée par le non-remboursement des médicaments, et surtout par la peur de l'erreur de diagnostic, notamment pour les jeunes enfants. On peut distinguer l'utilisation de médicaments ne nécessitant pas d'ordonnance (Certains étant remboursables si prescrits, ou non remboursables dans tous les cas), de l'usage de médicaments stockés à la suite d'une ordonnance précédente. Dans les pays